La randonnée alpine est un compromis. Plus difficile que la simple marche sur un sentier, il s’agit là de randonnées parfois hors sentier et un peu exposées, de marches sur glacier facile (neige et glace, crevasses, pentes), de parcours de vias ferratas avec le matériel requis. Cela nous a permis de ponctuer la ligne de partage des eaux d’ascensions de sommets, de traversées de cols d’altitude, à raison d’un par jour si possible. Comme grimpeurs alpinistes, nous n’avons pas opté pour un parcours intégralement sur le fil comme Louis Audoubert ou Lionel Daudet dans les Pyrénées, exploits remarquables, mais que de labeur sur des sommets parfois croulants et sans intérêt alpins. Notre choix fut une progression plus rapide, moins engagée, plus abordable. Bien sûr nous avons vu des falaises que nous avons précédemment gravies ou très tentantes, mais là n’était pas le sujet. Il nous fallait avancer et tracer notre chemin jour après jour. C’est ce que nous avons effectué dans ces parcours en rando alpine.
Il est bien sûr tout à fait réalisable de sauter des sommets, d’éviter les passages techniques que nous mentionnons, ou de faire beaucoup plus dur! Le parcours en randonnée pédestre classique peut facilement s’imaginer en s’éloignant un peu de la ligne.
Nos étapes ont souvent été conditionnées par les hébergements (refuges, hôtels, cabanes), plus que par quelques bivouacs incontournables ou volontaires. A chacun son Fil de l’Europe et merci de l’enrichir de vos expériences.
Randonnée alpine
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