Depuis plusieurs mois, nous collaborons avec continental-divide.eu. Ce site propose une carte détaillée de la principale ligne de partage des eaux continentales européenne, ainsi que des nombreuses lignes de partage des eaux secondaires.
Le créateur du site, Menasheh Fogel, a été le premier à cartographier l’intégralité de la ligne de partage des eaux continentales européenne à l’échelle topographique et à la rendre publique. Connaître l’emplacement précis de cette ligne à partir de points de repère est une condition préalable indispensable au rêve de Sur le fil : créer un itinéraire de grande randonnée le long de la ligne de partage des eaux à travers l’Europe.
Menasheh est animé par la curiosité et l’innovation. Originaire des États-Unis, il a été inspiré par le célèbre sentier de la ligne de partage des eaux continentales (CDT), qui sépare géographiquement l’Ouest du Midwest. Le projet est né d’une idée : « L’Europe doit aussi avoir sa ligne de partage des eaux continentales. Je me demande où elle se trouve… ».
Pourtant, cette question simple s’est avérée plus complexe à résoudre. Il n’existait tout simplement aucune ressource permettant de visualiser le tracé de la ligne de partage des eaux avec suffisamment de précision lors d’une randonnée. Pourtant, presque tous les pays européens disposent de cartes détaillées des bassins versants fluviaux, utilisées pour gérer la consommation d’eau, la santé des rivières et les droits d’utilisation de l’eau. En utilisant ces ressources publiques comme source de données, Menasheh a élaboré la carte détaillée désormais disponible sur continental-divide.eu.
Menasheh est cinéaste et cadre informatique vivant et travaillant à Berlin. Originaire des monts Wasatch, dans l’Utah, il profite de chaque occasion de se rendre dans les Alpes, où il peut skier et randonner près de la ligne de partage des eaux continentale de l’Europe. Entre-temps, il se promène tranquillement dans la campagne du Brandebourg avec sa femme, là où la ligne de partage des eaux s’étend entre la mer du Nord et la mer Baltique. Contrairement au spectacle des Alpes, la ligne de partage des eaux du Brandebourg revêt une subtilité que seuls ceux qui ont assez de patience, peuvent en apprécier la beauté. Là, les rivières traversent la ligne de partage des eaux continentale et, lorsqu’elles le font, elles changent de cours en cours de route!
Ci-dessous le texte original de Menasheh:
For the past several months Sur le fil de L’Europe has been collaborating with continental-divide.eu. On this site, you can find a detailed map of the main European Continental Divide, as well as the many side continental divides of Europe.
The site’s creator, Menasheh Fogel was the first person to map the complete geographic European Continental Divide at a topographical level and make it publicly available. Knowing the precise location of the divide from points on the ground is a necessary precondition for the dream of Sur le fil of creating a long-range trail that follows the continental divide throughout Europe.
Menasheh is driven by curiosity and innovation. Originally from the US, he was inspired by the well-known Continental Divide Trail (CDT) that geographically separates the West from the Midwest. The project started with a thought: « Europe must have a continental divide Europe, too. I wonder where it is….. ».
Yet, this simple question turned out to be not so simple to answer. There were just no existing resources to show the course of the divide at a sufficiently detailed level during a hike. However, almost every European country does have detailed maps of river drainage basins, which are used to manage water consumption, river health and water rights. Using these public resources as the data source, Menasheh stitched together the detailed map now available on continental-divide.eu.
Menasheh is a Filmmaker and IT Executive living and working in Berlin. Originally from the Wasatch Mountains of Utah, he enjoys every chance to be in the Alps, where he can ski and hike near the continental divide of Europe. In between, he takes quiet walks in the countryside of Brandenburg with his wife, where the divide runs between the North Sea and Baltic Sea. Unlike the drama of the Alps, the divide in Brandenburg takes on a subtlety only available to those who are patient enough to appreciate its beauty. There, rivers stretch across the continental divide, and when they do, they change their course midstream.
Un immense éboulement de glace et de roche a englouti presque intégralement le village de Blatten dans la vallée du Loetschental. Les raids à ski en Loetschental et Oberland sont donc affectés par ce douloureux évènement. Nous pensons aux 300 habitants qui viennent de voir leur vie bouleversée avec la disparition de leurs magnifiques chalets et greniers à grain qui avaient plus de 500 ans pour certains. Le réchauffement climatique est forcément en cause pour partie dans ce bousculement naturel.
Pour suivre le Fil de l’Europe, la seule solution actuelle est de relier les 2 raids en allant directement de Loetshental Hutte à Hollandia Hutte, soit une très longue étape de 2500 m de dénivelée. D’autres solutions sont peut être possibles, mais à chercher.
europesurlefil.com , itinéraire de ski de randonnée sur la ligne de partage des eaux, chemins sauvages d’Europe
Quelle idée pour un alpiniste obnubilé par les montagnes du Fil de l’Europe de faire une semaine de VTT dans les platitudes des Landes, du Gers et du Tarn et Garonne ? En fait, plein de bonnes raisons m’ont poussé à imaginer cet itinéraire :
– Des lieux plats que tout alpiniste n’a donc aucune raison de découvrir !
– Des amis avec qui j’aime faire équipe, alors que le niveau de forme ne permet plus les énormes dénivelées d’antan.
– Notre amour de la nature qui rejoint l’idée de la Diagonale du Vide, qui traversant la France du sud-ouest au nord-est, relie les départements les moins peuplés du pays.
Alors va pour imaginer et construire cette première étape où nous n’avons rencontré aucun vttistes en 7 jours, admiré quelques villages moyenâgeux et croisé la chenille de randonneurs du Saint Jacques de Compostelle.
Nous sommes partis de la plage de Molliets-et-Maa et à travers les pins, avons rejoints Mont de Marsan. Quelques arpents d’agriculture plus loin, l’itinéraire jouxte la Garonne et le Tarn. Nous avons reçu un accueil fantastique d’hébergeurs attentifs et dégusté les plats délicieux du sud-ouest, bien différents des matefaims de nos refuges. Notre nouvelle quête s’arrête au milieu de nulle part, pour nous donner l’envie de continuer, à Montpezat du Quercy, vieille cité religieuse auréolée d’un parterre de champs de blé ondulant.
Vite oubliés le sable, la boue, le chemin de halage défoncé, la traversée des propriétés privés, les sentiers inexistants, les herbes non coupées et les jambes à la ramasse. Restent le sourire banane collectif, les gîtes douillets et le couvert goutû, les virées à fond à l’horizontal, le menu à 12€ vin et accueil compris, l’éclat de rire le vélo planté au milieu du gué.
Ai-je trop forcé ou est-ce la vieillitude, mais je reviens avec une fracture de fatigue au genou !!! Repos forcé jusqu’à fin juillet, j’enrage et annule les projets sur le Fil de l’Europe : https://www.europesurlefil.com/
Décidément la montagne s’éloigne… mais le plat avait du bon !
Création de l’association et de la page web European Continental Divide
Pour répondre à des échanges et à la promotion de l’itinéraire Sur le Fil de l’Europe, il est devenu nécessaire d’officialiser notre existence par la création d’une association. Nous avons décidé de créer celle-ci sous l’appellation European Continental Divide pour plusieurs raisons :
Mettre en avant l’ensemble des lignes de partage des eaux européennes, système complexe compte tenu des différentes mers alentours. Notre ligne sépare la mer Méditerranée des autres océans et mer, mais n’est qu’une des lignes de partage des eaux européennes.
Promouvoir les grands itinéraires européens à pied, en vtt ou à ski qui existent déjà autour de ces lignes.
Créer un nom et une page web native en anglais, car nos échanges se font majoritairement en anglais, langue qui unit curieusement l’Europe, alors que nos voisins ont choisi de s’en détacher !
Vive cette nouvelle appellation qui devrait nous servir à prêcher notre bonne parole de découvertes, de mobilité douce et sportive, de promotion de la beauté de notre territoire commun de montagnes.
Le fil de l’Europe possède un compte Instagram alimenté par les activités sur la ligne de partage des eaux. Et une adresse mail où vous pouvez dorénavant me joindre : europesurlefil@estre.fr
Progressivement nous allons ajouter du contenu pour faire connaitre le site. Avis à tous les passionnés. A bientôt
A partir de Camperio (hameau d’Olivone dans le canton suisse du Tessin), nous avons eu la chance de sillonner la région autour du Passo del Lucomagno en ski. Le Fil de l’Europe passe par là et nous avions déjà traversé la région en randonnée alpine, il y a quelques années. Mais en hiver, les lieux prennent une dimension très différente : plus rudes, sauvages, immaculés.
Pour les amateurs, le potentiel de sommets et cols à ski est immense et peu connu des Français. Nous avons été merveilleusement accueillis dans un chalet collectif géré par Emilio et Chiara. Même si je le recommande, le manque de neige et la nécessaire configuration des courses en versant nord prêchent plutôt pour un hébergement du côté de Dissentis (Muster) plus au nord.
Nous avons eu le plaisir de gravir plusieurs sommets et cols sur la ligne de partage des eaux, et surtout de profiter du beau temps, de la poudreuse et de la faible fréquentation. Le Piz Cristallina (3128m) et ses 1500 m de poudre est un must ! Au total, un mémorable séjour en étoile, à la fois collectif et chaleureux en soirée et dans la solitude journalière de montagnes blanches et infinies.
Côté pratique : l’hébergement était simple, pratique et d’un coût raisonnable. La restauration dans la cuisine très bien équipée de la colo, a été en grande partie approvisionnée de France. Nous sommes allés sur place en voiture électrique avec quelques surprises pour gérer les bornes de recharge helvètes. On peut aussi profiter des pistes de ski de fond. Et les Tessinois parlent souvent Français.
Les traces GPX de nos ascensions sont disponibles sur simple demande.
Le Fil de l’Europe vient de se rapprocher de la FFRP , la Fédération Française de la Randonnée Pédestre pour présenter dans leur deux sites respectifs:
d’une part le parcours européen sur le Fil
d’autre part la partie du GR7 en France de Mâcon à Castelnaudary qui suit la ligne de partage des eaux en parallèle de notre parcours à VTT Causses, Cévennes et Vivarais.
Nous restons ouverts à tout nouvel itinéraire qui permet de parcourir le Continental Divide Européen différemment de notre parcours d’origine. Ici à pied ou en trail plutôt qu’en VTT et dans le sens inverse. Avis à tous ceux qui voudront faire différemment et nous permettrons d’enrichir cette unique ligne de crêtes naturelle en Europe.
N’hésitez pas à poster des commentaires si vous avez la chance de parcourir ce fameux GR7!
C’est dans le no man’s land entre Croatie et Bosnie que nous avons repris notre quête orientale du Continental Divide européen. Traverser la Bosnie et le Monténégro par les pistes de montagne n’est assurément pas classique. Nous n’avons rencontré ni cycliste, ni randonneur en 18 jours d’itinérance. La trace n’était pas simple à imaginer : cartes fausses, pistes imprécises ou inexistantes, bassin endoréique c’est-à-dire sans aucun débouché vers des mers, régions minées… A posteriori, les zones dangereuses sont rares ou signalées afin d’éviter les cueillettes de champignons.
Les stigmates de la guerre sont par contre encore présents : maisons éventrées, murs troués d’impacts, Serbes de Bosnie parfois frustrés de cette paix imposée de force par la communauté internationale. Mais à quelques rares exceptions de regards méfiants, nous avons toujours eu un accueil incroyable et bienveillant.
Ce voyage ne fût pas qu’un émerveillement, j’en reviens aussi avec des yeux différents. Il y a, en ces contrées, des montagnes calcaires immenses, des forêts sans fin qui cachent des ours timides, des hommes rudes qui cohabitent entre trois croyances et cultures. Nous avons roulé et cahoté sur des vallonnements sauvages, sorte de Causses ponctuées de dolines, karsts, hameaux d’alpage aux toits campanulés.
De gros nuages noirs ecchymosent souvent le ciel. Des cénotaphes ponctuent les carrefours. Mais les pistes traversent aussi la vie renaissante et une foison de nature emmaillotée de mystères. Des forêts drapent le paysage, des sentiers suivent les haies de cynorrhodons, des sommets inconnus découvrent d’infinis panoramas de crêtes et talwegs où courent des nuages blancs qui s’effilochent dans l’azur méditerranéen.
La logistique semblait très compliquée, mais des locations de maisons particulières souvent neuves se réservent facilement même dans les coins les plus isolés. Un coup de google traduction et nous voilà échangeant en Bosniaque pour nous attabler avec force truites, crêpes et schnaps. Ainsi allèrent nos journées faites de pédalage, de transferts, d’échanges avec nos hôtes, de surprises simples et de joies partagées. Les navettes voitures et les copains accompagnants nous ont grandement aidés. Mille mercis à Marie, Gilles, Berni et Marc.
Après 10 jours, nous avons franchi la frontière monténégrine à un poste confidentiel. Plus loin le feu avait violenté la roche calcaire. Il nous fallut porter les vélos pour franchir l’obstacle et retrouver nos acolytes. Quelques pistes plus loin, nous étions en estive où le soir refoulait les derniers lambeaux de jour. Enfin nous avons touché la frontière albanaise.
Après un paysage de crêtes, immense, nous nous sommes enfoncés dans des bois denses, avons laissé nos montures pour chercher la borne frontière improbable. Un ours grogna fort, comme pour nous refouler de son territoire au fond des forêts. La borne ruiniforme nous attendait. Nous nous sommes rapprochés d’un alpage. Des villageois nous offrirent un café turc. Ils récoltaient des patates. Des vaches paissaient des bruyères éclatantes. Nous sommes repartis avec nos souvenirs dans une descente effrénée vers la saignée des gorges de la Tara.
Ayant pour objectif de traversée les Crêtes du massif du Rila en Bulgarie afin de poursuivre notre avancée sur la ligne de partage des eaux européennes, nous avons pu réaliser ce raid en mars 2024 .
La difficulté fut de tracer un itinéraire théorique avec des cartes fausses et les indications en cyrillique ! Avec l’appui d’un relais local, le rêve est devenu réalité et nous avons dû composer sur place en fonction des informations et du terrain. C’est au final un très beau raid dans ce massif des Balkans plus alpin qu’on ne l’imagine. La neige était abondante et le fait de partir 12 jours, nous laissait du champ libre. La météo correcte nous a permis de poursuivre la découverte dans le massif du Pirin plus au sud et de faire un minimum de tourisme. Un super compromis au final.
Toutes les traces sont disponibles sur simple demande.
19 mars : Station de Pionerska – refuge Ivan Vazov, 11km, 1100 m de dénivelé et 350m de descente.
De la petite station, on peut prendre un télésiège qui diminue l’étape de 500m que l’on peut compenser par le sommet Otovica 2700m au-dessus du refuge. Pour notre part, l’éthique du Fil de l’Europe ne nous permet pas les remontées mécaniques et le temps totalement opaque ne nous a pas permis de glaner un sommet de plus. La zone des 7 lacs est très belle et un passage entre deux falaises en ne voyant que le bout des spatules est à ne pas mésestimer. Plus à l’est et plus long, un itinéraire peut permettre de contourner. Refuge bien situé, froid en béton, mais à l’accueil chaleureux du gardien, joueur de cornemuse.
20 mars : Refuge Ivan Vazov – sommet, puis refuge, puis station de Malyovitsa 2730m, 18km, 900m de dénivelé pour 1500 m de descente.
Le ciel est ce matin limpide avec un vent froid venu de Russie. Nous commençons le parcours des crêtes. En approchant du sommet principal, l’arête devient plus difficile et nous décidons de basculer versant nord, pour remonter au Malyovista. Bon choix, la descente en poudreuse est un régal. La descente du sommet principale est également magnifique et plus classique. Nous devions initialement coucher au refuge qui est une bonne option, mais nous poursuivons jusqu’à la petite station et un hôtel simple où nous attend du matériel complémentaire livré par taxi : réchaud, nourriture et duvet.
21 mars : Station de Malyovista – Cabane Kobilino Branishte, 12km, 1000m de dénivelé, 550m de descente.
Retour au refuge, puis montée par un raid couloir et des plateaux vallonnés jusqu’à la cabane Strashnoto Ezero qui semble bien aménagée. Ensuite une barre rocheuse oblige soit à monter sur un petit sommet, soit à contourner par une très raide descente et remontée. Le vent violent nous pousse à opter pour la descente à prendre avec prudence, grosse poudre. Une longue descente en diagonal amène à la cabane que nous découvrons avec appréhension. Mise à part la porte qui ferme mal, elle est tout à fait correcte, une dizaine de couchage, des couvertures, un poêle avec peu de bois, rare dans le coin. L’impression d’être seuls au monde se renforce.
22 mars : Cabane Kobilino Branishte – refuge Granchar, 24km, 1400m de dénivelée à la montée et à la descente.
C’est l’étape qui était la plus problématique et pas connue de nos relais bulgares. Un beau parcours d’arête, puis une descente en neige transformée mène à une grande vallée. Incroyable, nous rencontrons d’abord un montagnard seul à pied, puis un lot de skidoo, bien entendu interdit dans le parc, soi-disant toléré pour les secours (pas d’hélico) et plus sûrement image de la corruption locale. Sur ce versant sud du Rila, la paysage est complètement différent, immenses vallonnements propices à se perdre par mauvais temps… Nous changeons la trace de la longue arête et passons un col lointain pour accéder à la seconde grande vallée. Le parcours des crêtes semble vraiment sans fin et optons pour une longue traversée à mi-pente jusqu’au dernier sommet. Bon choix. Une dernière descente en neige croûtée et nous rejoignons le refuge Granchar en rénovation et non gardé. Nous prenons place dans un dortoir avec poêle et un grand salon laissé librement à notre choix avec tout le nécessaire : bois, tables et couverts, bières… La surprise vient de l’arrivée de Lubomir qui inquiet de cette étape est monté vérifier que nous étions bien vivants !
23 mars : refuge Granchar – Musala 2930m et sommet des Balkans – station de Borovets, 20 km, 1400m de dénivelée, 1800 m de descente.
Encore une étape majeure. La crête acérée et glacée nous inspire moyen, alors nous prenons la grande pente en versant est qu’apprécie les chamois. Les couteaux sont de rigueur, puis une courte descente et une traversée un peu expo nous amène sur le fil en face du Musala. D’un commun accord nous penchons pour une longue descente et remontée, plutôt que l’arête possible, mais cornichée. Au sommet, nous retrouvons la civilisation. Le plus haut sommet des Balkans est un must pour les Bulgares et une station météo. La descente munie de câbles est exposée et plusieurs couloirs raides permettent des descentes. Nous optons pour un couloir nord après quelques mètres sur le câble. La neige est un peu exigeante, mais cela termine bien cette étape complexe. Encore un effort pour remonter au sommet des installations de la station de Borovets et nous finissons par la piste au milieu des skieurs multinationalités et multicolores. Nous rejoignons Borovets par le dernier tronçon déneigé du téléphérique après avoir parlementé pour ne pas payer le forfait…
24 mars : Massif du Pirin, montée au refuge Bezbog en télésiège d’un autre temps. Grande bâtisse soviétique à l’accueil simple et curieux.
25 mars : refuge Bezbog – refuge Demyanitza, 15km, 650m de dénivelé, 950 m de descente.
Montée complexe et belle au milieu des lacs et vallons escarpés jusqu’au col Kralevorska. La dernière pente est raide et peut-être plaquée, car sous le vent et une importante corniche. Par prudence, nous passons un à un en restant au maximum hors du champs de la corniche. Nous accédons ainsi à un magnifique cirque montagneux et très hivernal où se situe le refuge Tevno Ezero dans un écrin de montagnes. Le refuge est non gardé, mais très bien entretenu. Nous sonnons les cloches et apprécions le lieu solitaire. Encore un col, une belle descente d’arabesques poudreuses, puis un chemin forestier mène au refuge Demyanitza au fond d’une vallée encaissée. Le refuge est peu avenant, mais le gardien campé de son chien et de son chat nous accueille avec la convivialité d’un montagnard bourru et fin cuisinier.
26 mars : refuge Demyanitza – Todorka 2750m – refuge Vihren, 15 km, 1300 m de dénivelé montée et descente. La montée au Todorka est belle, mais la météo se dégrade. Le sommet nous accueille avec un vent tempétueux. La traversée des crêtes et la descente ouest raide et déneigée sur le refuge Vihren n’est pas envisageable. Nous contournons le problème par une descente sur le versant est que des skieurs locaux nous montrent. Très belle descente raide et en bonne neige qui nous permet de rejoindre les pistes de la station de Bansko, une des plus grande de Bulgarie. Nous traversons les pistes pour rejoindre la vallée qui nous permet de remonter au refuge Vihren. Le gardien a été prévenu de notre venue et est monté pour faire chauffer un dortoir et nous ouvrir ses bocaux maisons. Nous apprécions cette dernière soirée en montagne en essayant tant bien que mal d’échanger avec lui.
27 mars : c’est la tempête dehors, pas question de faire le Mont Vihren, nous descendons rejoindre un bel hébergement dans la station de Bansko avec douche, piscine, resto traditionnel… un autre monde.
Merci à Lubomir pour son aide logistique précieuse et à son agence Odysseia que je recommande : https://randobulgarie.eu/
Les eaux européennes se déversent dans la Méditerranée au sud, dans les océans Atlantique, Arctique et la mer Noire au nord. Cette ligne de partage court de Tarifa en Andalousie à Istanbul en Turquie. Elle est un fil naturel qui a repoussé sources et villages sur ses flancs. Nous avons imaginé de la suivre au plus près, en adaptant les activités au mieux des reliefs : VTT, randonnée, ski, alpinisme. C’est cette somme d’expériences, traces et voyages que nous souhaitons, par ce site, mettre à disposition.
evets sur Question ? Commentaire ? Suggestion ?: “Hi I’m starting hiking the trail asap in the south of Germany. I’ll try to map it – at least…” Août 3, 19:36
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