Conseils pratiques

Les maîtres-mots pour nos voyages sont légèreté et souplesse. Nous avons adapté les activités et les parcours en fonction de notre temps disponible et de la météo. C’est pourquoi les parcours n’ont pas tous été faits dans l’ordre et le ski pas toujours choisi. Nous nous sommes souvent décidés au dernier moment pour optimiser un créneau de beau temps. Pour le ski de randonnée, les conditions de nivologie sont aussi essentielles.
Pour le portage et la logistique, la légèreté est gage de plaisir, de rapidité et parfois de sécurité. Aussi nous n’emportons toujours que le strict minimum, en particulier en VTT et ski. Pour la logistique, nous avons toujours privilégié les logements en dur sur les bivouacs. Il y a donc là des contraintes que vous pouvez tout à fait contourner en privilégiant l’autonomie et le camping. C’est sans doute aussi l’âge pour nous qui joue ! Mais quel bonheur de se savoir attendus après une grosse journée active. Des amis nous ont presque toujours accompagnés, que ce soit sur le parcours en petits groupes ou pour la logistique de départ-arrivée. Celle-ci est particulièrement appréciable pour éviter des bivouacs ou des détours parfois importants pour rejoindre un hébergement. Dans la logistique, il y a aussi la réservation des hébergements, les navettes points de dépose-hébergement, les navettes de véhicule entre le départ du parcours et la fin ou sur des points intermédiaires, l’apport de matériel technique supplémentaire en cours de route… Ceci peut paraitre parfois un casse-tête, mais nous y prenons goût ! Pour les petits groupes (2 à 6 personnes), nous réservons les hébergements 2 à 3 jours à l’avance, sauf sur des parcours avec peu de possibilité en particulier l’hiver en refuge. Pour les groupes plus importants, nous réservons tout d’avance.
Bien entendu, d’autres choix nombreux sont possibles : partir sur une période très longue en autonomie, changer d’activité en revoyant les parcours et les périodes, faire le chemin en sens inverse et même pourquoi pas ajouter des activités, vtt électrique, vélo de route (au plus près ?), cheval pour certaines parties, etc Vive la liberté dans cette nature sublime. Et n’oubliez pas de poster vos commentaires, traces pour enrichir ce site pour tous les pratiquants !!!
Voici simplement un détail à la Prévert de ce que nous avons utilisé :

Orientation

Nous n’avons quasiment pas utilisé de carte papier, sauf assez général pour une vue d’ensemble d’un voyage. Par contre, nous utilisons toujours des GPS, en particulier TwoNav, modèle Aventura 2 et Garmin, plusieurs modèles disponibles de GPS de randonnée, plus logiciel de navigation pour Smartphone type Iphigénie ou autre. Nous avons toujours 2 appareils et des batteries de rechange, car il n’est pas rare d’avoir des pannes, en particulier en VTT où le matériel fixé sur le guidon est soumis à rude épreuve.

Pour tracer les parcours, nous utilisons plusieurs logiciels, Land de TwoNav, BaseCamp de Garmin, SASPlanet  . En France, les fonds de carte type IGN sont pratiques, de même qu’en Espagne IGN et Suisse Swisstopo , ailleurs OpenTopoMap fut quasiment tout le temps notre base.

Pour les parcours dans des lieux reculés, nous utilisons aussi un  Garmin Inreach mini qui nous donne une sécurité en cas d’accident ou de panne dans des lieux totalement isolés.

Pensez enfin assurance en adhérant aux assurances des Fédérations de montagnes en France FFME ou FFCAM

Hébergement, alimentation, pharmacie

Nous réservons en général les hébergements seulement quelques jours à l’avance, petits hôtels ou refuges, d’où l’importance d’être peu nombreux. Il a fallu parfois s’adapter : modifier un peu le parcours ou camper. Nous emportons souvent un matériel « ultra léger » qui nous a quelques fois bien dépanné pour coucher en cabanes sommaires ou bivouacs.

Une tente 2 places 1 kg, Fly creek de la marque Big Agnes, matelas ultra léger Neoair de Thermarest, sac de couchage plume (nombreuses marques : Millet, Rab, Lestra, Valandré), un réchaud, cartouche et gamelle type MSR … et c’est tout !

Pour l’alimentation, une journée d’avance en très léger, type expé ou course hivernale, moins de 1 kg par personne par jour.

Et tout à fait essentielle: petite pharmacie à la journée en cas d’accident.

Randonnée alpine

Pour la randonnée, c’est l’aspect confortable et léger du matériel qu’il faut rechercher. Les chaussures sont le plus important et doivent avoir été portées et testées avant. Nous partons avec des chaussures de rando plutôt typées montagne (chevilles tenues), si besoin cramponnables. Le sac à dos doit être aussi ultra confortable et léger (vérifier vos réglages, car un sac mal réglé engendre un portage vite très douloureux). Un sac de 35 litres a toujours été suffisant. Les vêtements amples, légers et un seul vêtement de rechange max. Ne pas oublier casquette, lunettes de soleil et crème solaire.

Pour les passages sur glacier, il faut le kit complet, là aussi le plus léger possible : casque d’escalade light, baudrier léger, crampons Petzl Irvis Hybrid ,  kit glacier (et savoir s’en servir), corde légère 20 mètres pour 2 ou 3 personnes, un piolet léger pour 2.

Pour les Vias Ferratas techniques, prendre casque light, baudrier léger et un kit via ferrata Petzl via ou Edelrid.

Visualiser les parcours en rando alpine

Quelques plateformes de références pour la randonnée alpine que nous utilisons: Visorando,  Komoot, VisuGpx, Wikiloc, Open Runner.

Ski de randonnée

Matériel complet de ski de raid, là plus qu’ailleurs légèreté maximum, avec l’incontournable question pour les skis : ultra léger idéal en montée, large et un peu plus lourd idéal en descente. La question vaut également pour les chaussures. En raid, nous avons toujours choisi le plus léger dont sac, doudoune, 2 paires de gants et de chaussettes, lunettes niveau 3 ou 4, crème solaire maxi, 1 buff, 1 vêtement de rechange pour les refuges, vêtements complets 2 couches dont extérieur goretex ou simili, sac drap, sandales ultra légères, barres énergétiques pour la journée, thermos, kit réparation mini sans oublier surtout GPS, carte Club Alpin Français ou Federation Française de la Montagne.

Nous n’avons jamais emporté de matériel de bivouac pour les raids, mais bien sûr le matériel de glacier sur les raids qui sont concernés : Oberland, Bernina, Ötztal. Crampons légers type Irvis Hybrid de Petzl, piolet, casque light , corde type RadLine de Petzl, baudrier ultra léger, kit glacier (et savoir s’en servir)

Pour la Bernina, il s’agit plus de ski-alpinisme, donc le matériel doit être un peu plus conséquent : corde d’alpi, plutôt que corde ultra légère, broches, quelques mousquetons et sangles.

Visualiser les parcours en ski de rando

Des plateformes de référence que nous utilisons: Camp to camp, Skitour, Gulliver pour l’Italie.

VTT 

A chacun le choix de son VTT, vu le nombre de modèles existants. S’agissant de VTT musculaire, le poids est stratégique. Nous avons un Lapierre et un Giant, mais difficile de faire des préconisations, car les modèles changent, les disponibilités ne sont pas toujours au rendez-vous et la morphologie de chacun joue. L’important est qu’il soit bien réglé, donc largement testé avant un départ en voyage.

Le casse-tête pour nous est la réparation et l’entretien. Pour les pneus, nous prenons systématiquement des pneus « increvables », de type Schwalbe. Passer de 1 à 2 crevaisons par jour à 1 crevaison max par voyage, ça ne souffre pas de comparaison. Nous avons un kit de réparation un peu amélioré avec nous dont une patte de dérailleur par vélo. Penser à graisser et nettoyer quasiment chaque jour. Nous avons eu quelques grosses pannes et heureusement avons toujours trouvé un réparateur moyennant un détour acceptable… Avant chaque départ, nous faisons toujours réviser nos VTT par un pro.

Pour le portage, nous avons 1 ou 2 sacoches de type Ortlieb ou Topeak avec un minimum d’équipement (un vêtement de pluie, un casse-croûte, barres énergétiques, 2 litres d’eau). L’important est de pouvoir rester mobile tant pour les efforts de montée, que pour l’agilité en descente, voir le franchissement d’obstacles : clôtures, murs, arbres tombés… ce qui devient plus difficile avec un VTT électrique forcément lourd. GPSs sur le guidon, casque sur la tête, lunettes, gants, pieds agiles selon les choix de chacun. Mais il vaut mieux éviter les chutes avec les pieds coincés sur les pédales dans un lieu loin de tout !

Le dernier danger et pas des moindres est le chien. Nous nous méfions toujours en faisant de grands détours dès qu’il y a troupeaux et chien de berger. Nous emportons systématiquement une bombe anti-agression au cas où. Quant aux ours, ils nous ont pour l’instant évité !

Visualiser les parcours en VTT

Les plateformes qui vont bien pour le VTT: Utagawa, Komoot.

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